6 février 2021 – L’odeur est sauve !

Des mauvaises langues critiquent l’inaction de nos parlementaires ; il est temps de les faire taire et de défendre ceux qui nous représentent.

Ils avaient déjà réussi par la bien-nommée « Loi n° 2020-699 du 10 juin 2020 relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires » à protéger les mots « viande » et « steack », que de vilains végans voulaient utiliser à leur profit pour vendre des protéines végétales (notre nourriture ! on croit rêver).

Certes, il leur reste encore beaucoup de travail. Par exemple, rien ne protège actuellement les mots « cochon » ou « putois », qu’il devrait être interdit d’utiliser pour désigner des êtres humains, même si c’est apparemment souvent tentant.

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Mais oublions le verre à moitié vide, et réjouissons-nous des avancées !

Il vous a peut-être échappé que la « loi n° 2021-85 du 29 janvier 2021 visant à définir et protéger le patrimoine sensoriel des campagnes françaises », avait astucieusement réussi à faire adopter une modification majeure du code de l’environnement en affirmant que :

« Les espaces, ressources et milieux naturels terrestres et marins, les sons et odeurs qui les caractérisent, les sites, les paysages diurnes et nocturnes, la qualité de l’air, les êtres vivants et la biodiversité font partie du patrimoine commun de la nation ».

Enfin, on dispose d’un moyen de défendre les odeurs de nos campagnes, et en particulier la délicieuse odeur de lisier breton qui parfume depuis des siècles (enfin, des décennies ; enfin, quelques années… mais la question n’est pas là) les belles campagnes de l’Iroise, s’ajoutant à la beauté de nos paysages diurnes de maïs et au gracieux ballet nocturne des tonnes à lisier, pour finalement charmer tous nos sens.

Espérons que tout cela permettra à nos éleveurs de mieux résister aux pressions inacceptables des bobos écolos dont la marée envahit nos campagnes et menace notre culture, donc notre élevage.

Merci encore à nos députés et nos sénateurs qui ont su porter la voix de la majorité. Nous sommes tout de même un peu déçus que notre député à nous qui est un peu notre père à tous n’ait pas signé la proposition de loi, même s’il s’est un peu racheté en la votant, avec 573 des 574 députés représentés.

Et il lui reste encore la possibilité de se mettre en avant sur sujet, par exemple en organisant une collecte pour la construction d’un sanctuaire (Notre Dame de Lisier ?), d’un musée (musée de la Narine ?), en nous obtenant le classement de Porc d’intérêt patrimonial, ou en généralisant les Samedis du porc ? Ou en lançant un nouveau parfum ? (« Porc, j’adore »).

Envoyez-nous vos idées.

Signé Groink,

porte-parole de la majorité silencieuse (mais efficace) des 300 000 porcs de la CCPI