31 mars 2021 – Rejet à Lanildut : Un jugement en référé au goût de victoire…

Les associations APPCL AEPI et ERB, réunies pour appuyer la requête en référé d’un riverain de Lanildut ont obtenu la réponse du juge.

Le référé est rejeté mais le juge justifie sa décision par le fait qu’il n’y a rien à juger. La CCPI était en train de réaliser des travaux illégaux puisque l’arrêté préfectoral les autorisant est caduc depuis belle lurette.

La juge s’appuie donc sur le premier argument des plaignants pour notifier à la CCPI que les travaux doivent cesser, ils « n’ont aucun fondement légal ».

Nous alertons vivement nos lecteurs sur le fait que, comme la CCPI n’est pas à un arrangement près avec la réalité, il ne faut surtout pas lire ce jugement comme une victoire de la CCPI.

Pour que les travaux puissent reprendre, il faudrait qu’elle obtienne une nouvelle autorisation préfectorale.

Cette dernière risque fort d’être plus difficile à obtenir.

En effet, nous avons obtenu de nouveaux documents le jour de l’audience en référé. (documents qui nous étaient cachés jusqu’alors).

L’étude de ces documents est accablante pour la CCPI qui se joue ouvertement les services préfectoraux en les menant en bateau.

La CCPI serait bien inspirée de cesser de clamer sur tous les toits que c’est la Préfecture qui leur impose de faire n’importe quoi. La Préfecture n’impose qu’une chose, la mise en régularité de la station de traitement de Saint Dénec. C’est la CCPI et elle seule qui a choisi cette solution absurde.

Si le Président de la CCPI veut finir les travaux en ne respectant pas à l’avis de la DDTM (police de l’eau) de novembre 2020. (document interdisant toute solution consistant à rejeter les eaux usées traitées au niveau du ruisseau de Traon Meur),il devra assumer tous les dégâts causés à l’environnement et les pertes subies par Landildut et ses habitants.

Les associations proposent des solutions alternatives et opposent un texte européen qui impose la Réutilisation des eaux usées traitées dès 2023 ! (c’est demain) il est grand temps qu’ils s’y intéressent .

Nous pouvons déplorer que l’absence de communication des documents nous ait obligé à mener cette procédure en référé. Elle aura eu le mérite d’obliger la CCPI a dévoiler quelques maigres cartes bien fragiles.

Nous attendons communication de tous les documents que nous réclamons avec force depuis trop longtemps maintenant. Pourquoi cacher puisque tout est aussi clair qu’ils le prétendent !

Tout doit être remis à plat, le dossier ne fait que commencer !

Et nous restons très vigilants